Lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme : l’urgence de réinvestir et de répondre à l’appel du Fonds Global
Le VIH, la tuberculose et le paludisme sont aujourd’hui encore les plus mortelles au monde. Plus que jamais nous voyons combien les épidémies peuvent être dévastatrices de vies, de communautés, et d’économies. Les équipes de Médecins Sans Frontières témoignent au quotidien de l’immense effort nécessaire pour, non pas en venir à bout, mais maîtriser l’hémorragie de nouveaux malades, de personnes non traitées et de soins inadaptés par manque de moyens.
Pour lutter contre ces trois maladies, experts scientifiques internationaux estiment les besoins réels à 130 milliards d’USD pour la période de 2024 - 2026. Sur ce total, le Fonds Mondial, qui a été créé en 2002 pour assurer un ‘fonds de guerre‘ international, ne demande qu’un montant de 18 milliards d’USD ou 14% du total, une augmentation de 30% par rapport au cycle précédent.
Cette contribution du Fonds Mondial ne sera pourtant pas suffisante pour atteindre les 130 milliards d’USD, en complément des promesses des autres donateurs et des pays touchéseux-mêmes, dont il est attendu que ces derniers contribuent à hauteur de 45,8 milliards d’USD. Un effort peu réaliste pour ces pays qui paient le prix le plus fort des conséquences de la crise liée au Covid, sur les plans économiques, humains et sanitaires. Et même si chacun devait engager la part qui lui incombe, l’enveloppe totale des besoins réels ne serait remplie qu’à 78% !
Les Etats-Unis et le Japon ont d’ores et déjà annoncé qu’ils seraient au rendez-vous et qu’ils augmentent leur contribution avec 30% comme demandé. Mais les pays européens sont à la traine.Qu’en est-il de la Belgique ?
L’urgence est pourtant là : le rapport « Quand l’écart se creuse » réalisé par MSF dans 7 pays touchés (Guinée, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Soudan du Sud, Ouganda, Mozambique et Myanmar) montre que le combat est loin d’être terminé. Cliquez ci-dessous pour le consulter.